20 poèmes à trois vers pour les jeunes

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Simon Doyle

Je vous laisse une liste de trois poèmes de strophe de sujets variés comme la contamination, l'étude, les animaux, entre autres… Les strophes sont généralement séparées par un point. Cependant, il existe des tendances dans la poésie dans lesquelles les auteurs omettent l'utilisation de signes de ponctuation et séparent les strophes simplement avec des espaces doubles..

Il est courant que les strophes de ces manifestations poétiques contiennent de deux vers à ceux que l'auteur considère, et que ceux-ci ont des métriques déterminées et constantes qui riment entre elles. Ces qualités facilitent l'apprentissage des personnes qui écoutent les poèmes, ce qui facilite leur diffusion et leur vulgarisation..

Un poème de trois strophes. Le voilier (Juan Ortiz)

Or, ces poèmes peuvent aussi être composés de vers blancs ou libres. Cela signifie que leurs strophes peuvent manquer de rime et de mètre, de sorte que le message que le poète veut transmettre devient plus important..

Liste des poèmes de trois strophes

- Le voilier (Juan Ortiz)

je

Tu vas à l'horizon des mouettes,

là où repose la montagne d'eau,

tu vas comme celui qui laboure les routes en mousse

âme de tissu, canoë éternel.

II

Tu pars et le vent berce ton berceau

sous le soleil, au-dessus du miroir,

tu pars comme un reflet silencieux de la lune

où d'énormes mystères vous attendent.

III

Le pêcheur va sur ton dos de chêne,

le capitaine et le marin,

Qui veut être franc?

du ciel, du soleil et d'une étoile.

- Mon cher peuple (Juan Ortiz)

je

Entre blues et mouettes

ta présence monte,

et dans le sel, votre douce essence,

Je peux voir des gouttes marines.

Vous remarquez mon absence,

et je sais, chers gens,

Eh bien, tu m'as laissé un abri et un nid

dans mes années d'enfance,

Je porte ton parfum de miel en moi

à chaque pas ressenti.

II

Je ne suis pas parti, tu le sais bien,

c'est juste un jusque-là,

Je reviendrai vers vous dans les bronzes

avec la neige déjà sur ma tempe.

Mon peuple me manque aussi,

mon sang, mon grand sentiment,

et je ne peux pas te mentir,

Je ne te cache rien,

mon âme est couronnée

vouloir y retourner.

III

Quand je reviendrai j'embrasserai le sol,

Je nagerai toute ta mer,

Je n'hésiterai pas à chanter

comme l'oiseau le fait dans son vol.

Et c'est qu'en moi il y a une glace

qui embrasse mon âme tous les jours,

un gris qui corrode le calme

depuis que j'ai quitté votre port,

c'est comme marcher mort et vivant

aucune ombre sur aucune paume.

- Le frigo (Juan Ortiz)

je

Merci je dois te donner,

cher réfrigérateur,

pour prendre soin de ma nourriture

avec un amour si énorme.

II

Tu refroidis bien l'eau,

et vous congelez la viande,

et les fruits restent

toujours lisse et très bon.

III

Si je veux une délicieuse glace,

alors je vais à ta porte,

où y a-t-il une telle variété

que le sourire se réveille.

- La cuisine (exemple sans signes de ponctuation, Juan Ortiz)

je

C'est la partie de la maison

où les saveurs se rejoignent

là ils jaillissent de l'amour

les odeurs les plus riches

II

Les pâtes y sont préparées

aussi des ragoûts savoureux

salades desserts plats

pour des goûts très précis

III

Réunions familiales

en elle pour partager

et bien ensemble profiter

que c'est beau de vivre

- Je dois étudier (Juan Ortiz)

je

Je dois étudier pour réussir

les objectifs de ma vie,

pour que personne ne décide

où puis-je aller.

Et j'étudie pour changer

le mal pour le bien,

être le tonnerre de la foudre,

grondement par endroits,

réformer les maisons

et freiner le crime.

II

L'étude est l'appel

pour un vrai changement,

qui étudie est un justicier,

c'est un être très dévoué.

Étudier vous rend ailé,

ouvre le ciel et ses voies,

à l'oreille donne des trilles

de pure sagesse,

ça donne de la douceur à la voix,

couvert de beaux vêtements.

III

Je dois étudier pour ma famille,

pour mon peuple, pour mon peuple,

pour un monde différent,

Eh bien, vous éduquer vous concilie.

Qui est formé, alors, aide,

donne de la lumière et donne de l'espoir,

l'éclairage atteint

et sert de guide à quiconque,

créer des opportunités,

et les valeurs renforcent.

- Pollution (Juan Ortiz)

je

La planète souffre et souffre

parce que la contamination,

cancer de chaque nation,

vallée des ombres et du soufre.

II

C'est le devoir du citoyen,

de chaque homme, de chaque enfant,

prends soin de toi, chouchoute, donne de l'affection

à votre environnement le plus proche.

III

Ne salissons plus les mers,

ni les forêts ni les rivières,

ni les lacs avec des bateaux,

ils sont sacrés, ce sont des autels.

- L'école (Juan Ortiz)

je

L'école est le lieu

où allons-nous apprendre

faire grandir,

amusez-vous et jouez.

II

L'amitié donne par tas,

et de très bons enseignements,

si tu le connais tu avances

entre sommes et fractions.

III

Ses espaces se nourrissent

l'âme, aussi l'esprit,

la source est la connaissance,

et les esprits augmentent.

- Le sport (Juan Ortiz)

je

Pour se maintenir en forme

rien de tel qu'un bon sport,

pour le muscle c'est consort

et la santé est la norme.

II

Que ce soit le vélo ou la natation,

tennis, football ou escrime,

le sport est une matière première

pour un cœur sain.

III

Je l'applique quotidiennement,

même une heure,

parce que la joie surgit

le reste de l'horaire.

- Dixièmes au vent (Juan Ortiz)

je

Personne ne sait où ça va,

ni d'où ça vient

quelle forme votre corps est,

ou s'il rêve, peut-être, peut-être.

Le vent donne sa fraîcheur,

est-ce ce que je sais,

au moulin donne force et foi

à l'homme quand il sent,

et sa présence silencieuse

accompagner pour prendre un café.

II

Pour lui, le bateau laboure la mer

avec son sillage cristallin,

le vent est fine transparence

qui aide l'homme dans sa marche.

Et si on parle de voler,

à l'alcatraz il donne sa force

pour un voyage en douceur pour faire de l'exercice

là au niveau de l'horizon,

donne aussi le fidèle moqueur

courage pour qu'il ne se tord pas.

III

Et même si nous ne pouvons pas voir

son image ni sa forme,

avec sa force il va et se déforme

même un chêne, avec de la puissance.

Et toujours le soir

son grand travail ne cesse pas,

est un haut-parleur infini,

voix du ciel ici sur terre

-de la plaine aux montagnes-,

du grand Dieu, le noble auteur.

- À la pluie (Juan Ortiz)

je

Tu viens dans ton nuage gris

donner vie à la terre,

tu viens accoucher, nuance,

au paysage endormi.

II

Le domaine vous accueille,

la maison, l'homme, l'enfant,

la femme, le chien, le saint,

et le chemin a germé d'hier.

III

Tu viens pour emporter les décombres,

avec ton âme de transparences,

tu viens chargé d'étonnement

dans ce monde plein de souvenirs.

- La mer lointaine

La fontaine emporte sa cantate.

Toutes les routes se réveillent ...

Mer de l'aube, mer d'argent,

Comme tu es propre parmi les pins!

Vent du sud, viens-tu sonore

des soleils? Ils aveuglent les routes ...

Mer de sieste, mer d'or,

Comme tu es heureux sur les pins!

Dit le verdon je ne sais quoi ...

Mon âme descend les routes ...

Mer du soir, mer de rose,

Comme tu es douce parmi les pins!

Auteur: Juan Ramón Jiménez

- Mélancolie

Oh, la mort, je t'aime, mais je t'adore, la vie ...

Quand je rentre dans ma boîte pour toujours endormi,

Faites-le la dernière fois

Le soleil printanier pénètre mes pupilles.

Laisse-moi un peu de temps sous la chaleur du ciel,

Que le soleil fertile tremble sur ma glace ...

L'étoile était si bonne qu'à l'aube elle est sortie

Pour me dire: bonjour.

Je n'ai pas peur du repos, le repos c'est bien,

Mais avant que le pieux voyageur ne m'embrasse

Que tous les matins,

Heureux comme un enfant, il a atteint mes fenêtres.

Auteur: Alfonsina Storni

- Cette

Ils disent que je fais semblant ou mens.

J'écris tout. Pas.

Je sens juste

Avec imagination.

Je n'utilise pas mon coeur.

Tout ce que je rêve ou vis,

Ce qui me manque ou se termine,

C'est comme une terrasse

Toujours sur autre chose.

Cette chose est celle qui est belle.

C'est pourquoi j'écris au milieu.

de ce qui n'est pas au fond,

Libre de ma rêverie,

Sérieux de ce que ce n'est pas.

Ressentir? Qui lit!

Auteur: Fernando Pessoa

- Autruche

Mélancolie, sortez votre bec doux maintenant;

n'engraissez pas vos jeûnes avec mes blés légers.

Mélancolie, ça suffit! Que boivent tes poignards

le sang que ma sangsue bleue a dessiné!

N'utilisez pas le mana de la femme qui a diminué;

Je veux qu'une croix naisse de lui demain,

demain que je n'ai personne vers qui me tourner les yeux,

quand il ouvre son grand O en se moquant du cercueil.

Mon cœur est un pot arrosé d'amertume;

il y a d'autres vieux oiseaux qui y paissent ...

Mélancolie, arrête de sécher ma vie,

et dénudez la lèvre de votre femme ... !

Auteur: César Vallejo

- Si une épine me fait mal ...

Si une épine me fait mal, je me détourne de l'épine,

… Mais je ne la déteste pas! Quand méchanceté

envieuse en moi elle colle les fléchettes de sa colère,

sauter silencieusement ma plante, et se diriger vers plus pure

atmosphère d'amour et de charité.

Rancunes? A quoi servent-ils? Ce que les rancunes accomplissent?

Ils ne guérissent pas les blessures, ni ne corrigent le mal.

Mon rosier a à peine le temps de donner des fleurs,

et ne prodigue pas de sève sur les pointes perçantes:

si mon ennemi passe près de mon rosier,

il prendra les roses de l'essence la plus subtile.

Et si je remarque en eux du rouge vif,

Ce sera celui de ce sang que sa malveillance

d'hier il a versé, me blessant avec amertume et violence,

et que le rosier revient, changé en fleur de paix!

Auteur: Amado Nervo

- Madrigal au ticket de tram

Où le vent, intrépide, se révolte

tours de lumière contre mon sang,

toi, billet, nouvelle fleur,

coupé sur les balcons du tram.

Tu t'enfuis, tout droit, tout droit lisse,

dans votre pétale un nom et une rencontre

latent, à ce centre

fermé et à couper de l'engagement.

Et la rose ne brûle pas en toi, ni ne te prive

l'oeillet tardif, si la violette

contemporain, vivant,

du livre qui voyage dans la veste.

Auteur: Rafael Alberti

- Si mes mains pouvaient se déshabiller

Je prononce ton nom

dans les nuits sombres,

quand les étoiles viennent

boire sur la lune

et les branches dorment

des frondes cachées.

Et je me sens creux

de passion et de musique.

Horloge folle qui chante

heures mortes.

Je prononce ton nom,

dans cette nuit noire,

et ton nom m'est familier

plus loin que jamais.

Plus loin que toutes les étoiles

et plus douloureux que la douce pluie.

Vais-je t'aimer comme alors

quelque fois? Quelle culpabilité

a mon coeur?

Si le brouillard se dissipe,

Quelle autre passion m'attend?

Sera-ce calme et pur?

Si mes doigts pouvaient

défolier la lune!

Auteur: Federico García Lorca

- Attaché à moi

Toison de ma chair

que dans mes entrailles j'ai tissé,

polaire tremblante,

Endormez-vous attaché à moi!

La perdrix dort dans le blé

l'écouter battre.

Ne soyez pas troublé par le souffle,

Endormez-vous attaché à moi!

J'ai tout perdu

maintenant je tremble même en dormant.

Ne glisse pas de ma poitrine,

Endormez-vous attaché à moi!

Auteur: Gabriela Mistral

- Prélude

Alors que l'ombre passe d'un saint amour, aujourd'hui je veux

mets un doux psaume sur mon vieux lutrin.

J'accepterai les notes de l'orgue sévère

soupirant le fifre parfumé d'avril.

Les pomas d'automne mûriront leur arôme;

la myrrhe et l'encens chanteront leur parfum;

les rosiers respireront leur parfum frais,

au calme à l'ombre du chaud verger fleuri.

À l'accord lent et lent de la musique et de l'arôme,

la seule et ancienne et noble raison de ma prière

il lèvera son vol d'une colombe,

et la parole blanche montera à l'autel.

Auteur: Antonio Machado

- Amour de l'après-midi

C'est dommage que tu ne sois pas avec moi

quand je regarde l'horloge et qu'il est quatre heures

et je termine le formulaire et réfléchis dix minutes

et j'étire mes jambes comme chaque après-midi

et je fais ça avec mes épaules pour desserrer mon dos

Et je plie mes doigts et en tire des mensonges.

C'est dommage que tu ne sois pas avec moi

quand je regarde l'horloge et qu'il est cinq

et je suis une poignée qui calcule l'intérêt

ou deux mains sautant plus de quarante touches

ou une oreille qui entend le téléphone aboyer

ou un gars qui fait des nombres et en tire des vérités.

C'est dommage que tu ne sois pas avec moi

quand je regarde l'horloge et qu'il est six heures.

Tu pourrais t'approcher par surprise

et dites-moi "Quoi de neuf?" et nous resterions

Moi avec la tache rouge de tes lèvres

toi avec la tache bleue de mon carbone.

Auteur: Mario Benedetti

Les références

  1. Poème et ses éléments: strophe, vers, rime. Récupéré de portaleducativo.net
  2. Poème. Récupéré de es.wikipedia.org
  3. Poèmes de Juan Ramón Jiménez, César Vallejo et Gabriela Mistral. Récupéré de amediavoz.com
  4. Poèmes d'Alfonsina Storni et Rafael Alberti. Récupéré de poesi.as
  5. Poèmes de Fernando Pessoa. Récupéré de poeticas.com.ar
  6. Poèmes d'Amado Nervo et Antonio Machado. Récupéré de los-poetas.com
  7. Poèmes de Federico García Lorca. Récupéré de federicogarcialorca.net
  8. Poèmes de Mario Benedetti. Récupéré de poemas.yavendras.com

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