Big Data et la révolution de la recherche psychologique

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David Holt
Big Data et la révolution de la recherche psychologique

Le concept Big Data fait référence à l'utilisation de grandes bases de données mais aussi aux technologies et méthodologies qui permettent de collecter des informations via différents dispositifs.

La psychologie, en tant que discipline basée sur la méthode scientifique et la recherche, ne peut pas ignorer ces avancées. Il devrait être facilité que les professionnels et les chercheurs peut accéder à cette technologie afin d'améliorer vos performances professionnelles.

Big Data, psychologie et cloud

Parfois, la psychologie a été limitée dans sa portée par l'impossibilité d'accéder à des milliers d'individus dans leur environnement naturel. Grâce à l'utilisation du big data dans les domaines professionnel et académique, il sera possible d'accéder à une grande quantité d'informations générées dans le contexte naturel des personnes participant à la recherche.

Le Big Data ne serait pas possible sans le grand nombre d'appareils existants tels que les smartphones ou les montres intelligentes, ainsi que des entreprises technologiques dédiées à la production de logiciels tels que le scraping qui facilitent l'accès à l'information.

Peut-être le point le plus pertinent par rapport à réflexion entre Big data et psychologie que ce soit le fait que les données collectées soient stockées sur des serveurs distants, communément appelés «le cloud».

Le rôle des réseaux sociaux

A titre d'exemple, des enquêtes commencent à apparaître avec des échantillons de dizaines de milliers de personnes qui analysent et tentent de trouver un lien entre leurs comportement dans les réseaux sociaux et certaines caractéristiques de votre personnalité. 

En ce sens, des algorithmes ont été développés pour essayer de détecter les comportements dépressifs selon le type de posts partagés sur ces plateformes.

Une autre étude intéressante utilise l'analyse combinée des "likes" de Facebook et des tests de personnalité pour distinguer des caractéristiques telles que orientation sexuelle, consommation de substances, âge, sexe, opinions politiques et caractéristiques de la personnalité.

Ce type d'étude nous permettra d'accéder à des informations sur le comportement des personnes à une échelle inimaginable jusqu'à présent..

Développement d'applications mobiles et recherche en psychologie

Le développement d'applications mobiles (applis) peut contribuer à la recherche psychologique de plusieurs manières. Peut-être que l'a priori le plus simple est la mise en place d'accords de collaboration scientifique avec les développeurs d'applications liées à des problèmes psychologiques (promotion de l'exercice réduire l'anxiété par la pratique mesurable, Programmes pour améliorer l'estime de soi, etc.)

À de nombreuses reprises, le développement des applications ci-dessus a été réalisé par les entreprises technologiques qui n'ont pas eu de théories psychologiques lors de leur création. Pour cette raison, la mise en place d'accords de collaboration permettant aux psychologues de s'impliquer dans la conception de ces applications peut améliorer à la fois leur qualité et les résultats obtenus par les utilisateurs..

La conséquence logique dérivée de ce qui précède est d'avoir des données de meilleure qualité dérivées de ces applications.

Dans un scénario idéal, nous pourrions avoir une série de "applications psychologiques" convenablement approuvé et testé par des associations professionnelles et qui ont toutes les garanties techniques et juridiques requises.

Le Big Data et son rôle dans la formation des futurs psychologues

La figure du psychologue du Big Data émerge comme l'une des opportunités professionnelles pour les psychologues avec une profonde formation en psychométrie et statistique appliquée aux sciences du comportement.

Pour cette raison, la formation des futurs psychologues doit intégrer des contenus et des sujets qui leur permettent d'aborder et d'analyser la grande quantité d'informations dérivées des nouvelles technologies..

Il faudra aussi approfondir l'aspect déontologique pour savoir faire la différence entre ce que l'on peut savoir et ce que l'on a besoin de savoir sur une personne pour contribuer à l'amélioration de son santé mentale et qualité de vie.


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