le destinataire poétique Dans la littératureest la personne à qui un poème est adressé. Ce terme est lié au sujet lyrique, qui est la voix narratrice dans un poème et ne doit pas être confondu avec le poète.
En ce sens, le sujet lyrique émet un message pour un destinataire poétique, qui peut être à la fois une personne idéalisée, qui existe uniquement pour les besoins de l'œuvre, ainsi qu'un individu réel..
Le destinataire poétique diffère du destinataire commun, puisque ce dernier peut être quiconque lit l'œuvre tandis que le premier est l'individu idéal pour qui le poème a été écrit.
C'est comme
en automne
sur les arbres
les feuilles.
Pour comprendre le destinataire de cette œuvre, il faut d'abord en comprendre le sens, qui est un peu cryptique car c'est un poème du mouvement hermétique.
Ce poème fait référence à la guerre et signifie que les soldats du front ressemblent aux feuilles de l'automne: à tout moment ils pourraient tomber.
Dans cette œuvre de l'italien Giuseppe Ungaretti, le destinataire poétique est un soldat, comme son titre l'exprime, qui a participé à la guerre.
Cependant, on pourrait aussi dire que le destinataire poétique est toute personne qui n’est pas consciente des dommages que la guerre cause aux individus qui doivent la vivre..
Si en balançant les cloches bleues
de votre balcon,
Pensez-vous que le vent passe en soupirant
potins,
sait que caché entre les feuilles vertes
Je soupire.
Si la confusion résonne derrière ton dos
vague rumeur,
Pensez-vous que par votre nom il vous a appelé
voix lointaine,
sache qu'entre les ombres qui t'entourent
je t'appellerai.
S'il a peur au milieu de la nuit
ton cœur,
quand tu sens un souffle sur tes lèvres
brûlant,
sachez que bien qu'invisible à côté de vous
je respire.
Dans cette comptine de Bécquer, le destinataire poétique est la personne observée, celle qui croit entendre le soupir du vent, une voix lointaine l'appelle et qui sent un souffle brûlant sur ses lèvres.
Oh capitaine, mon capitaine, notre terrible voyage est terminé,
le navire a survécu à tous les pièges,
nous avons gagné le prix auquel nous aspirions,
le port est proche, j'entends les cloches, toute la ville se réjouit,
tandis que ses yeux restent fermes sur la quille, le bateau audacieux et superbe.
Mais oh coeur! Coeur! Coeur!
Oh gouttes rouges qui tombent,
là où mon capitaine gît froid et mort!
Oh capitaine, mon capitaine, lève-toi et entends les cloches,
Lève-toi, le drapeau a été levé pour toi, le clairon vibre pour toi,
pour vous des corsages et des guirlandes avec des rubans,
pour vous les foules sur les plages,
la foule pleure pour vous, des visages anxieux se tournent vers vous:
Allez, capitaine! cher père!
Laisse mon bras passer sous ta tête!
Ça doit être un rêve que tu t'allonges sur le pont,
renversé froid et mort.
Mon capitaine ne répond pas, ses lèvres sont pâles et ne bougent pas,
mon père ne sent pas mon bras, il n'a ni pouls ni volonté,
le navire, sain et sauf, a jeté l'ancre, son voyage est terminé,
de retour de son horrible voyage, le navire victorieux entre dans le port.
Oh plages, réjouissez-vous! Sonner les cloches!
Mais moi, avec des pas tristes,
Je marche sur le pont où repose mon capitaine,
froid et mort.
Le destinataire poétique de ce poème est le capitaine auquel s'adresse la voix poétique:
Oh capitaine, mon capitaine, notre terrible voyage est terminé
Une étude un peu plus approfondie de l'œuvre de Whitman montre que ce poème est dédié à Abraham Lincoln, celui-ci étant le «capitaine» et donc le destinataire poétique..
Un faible mortel ne vous fait pas peur
mes ténèbres ni mon nom;
l'homme trouve dans mon sein
un terme à son regret.
Je t'offre avec compassion
loin du monde un asile,
où dans mon ombre tranquille
dormir pour toujours en paix.
Île je suis du repos
au milieu de la mer de la vie,
et le marin oublie
la tempête qui est passée;
là ils t'invitent à dormir
eaux pures sans murmure,
là il dort jusqu'à la berceuse
d'une brise sans rumeur.
Je suis saule mélancolique
que ses branches souffrantes
se pencher sur le front
que la souffrance se riderait,
et dort l'homme et ses tempes
avec des pépites de jus de fruits frais
tandis que l'aile sombre
l'emporte sur l'oubli.
Je suis la vierge mystérieuse
des derniers amours,
et j'offre un lit de fleurs,
pas d'épine ni de douleur,
et amant je donne mon amour
sans vanité ni mensonge;
Je ne donne ni plaisir ni joie,
plus est éternel mon amour.
En moi la science est silencieuse,
le doute finit en moi
et aride, clair, nu,
J'enseigne la vérité;
et de la vie et de la mort
aux sages je montre les arcanes
quand j'ouvre enfin ma main
la porte de l'éternité.
Viens et ta tête brûlante
se trouve entre mes mains;
ton rêve, mère aimante;
Je donnerai des cadeaux éternels;
viens et mens pour toujours
dans un lit blanc moelleux,
où le silence invite
se reposer et ne pas être.
Laisse-les déstabiliser l'homme
à quel point le monde est fou;
mensonges d'espoir,
souvenirs du bien qui a fui;
les mensonges sont ses amours,
les mensonges sont vos victoires,
et leurs gloires sont des mensonges,
et mentez votre illusion.
Ferme ma main pieuse
tes yeux sur le rêve blanc,
et faire tremper la jusquiame
tes larmes de douleur.
Je vais calmer ta rupture
et tes gémissements douloureux,
éteindre les rythmes
de ton cœur blessé.
Dans cette œuvre du poète espagnol José de Espronceda, la voix poétique est la mort qui s'adresse aux êtres mortels, en particulier aux êtres humains, ceux-ci étant les destinataires poétiques. Ceci est démontré par la première strophe du poème, dans laquelle il est exprimé:
Faible mortel n'ayez pas peur
mes ténèbres ni mon nom;
l'homme trouve dans mon sein
un terme à son regret.
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