La connaissance sensible est celle qui s'acquiert par les sens. C'est la vue, l'ouïe, le goût, l'odorat, le toucher et d'autres sens internes qui perçoivent les objets qui entourent l'individu. Le cerveau interprète alors ce qui est perçu et l'incorpore dans la connaissance intellectuelle.
L'origine de ce concept remonte à la Grèce antique, plus précisément à l'œuvre de Platon. Ce philosophe a divisé le monde en deux branches: le sensible et l'intelligible. Après lui, de nombreux autres philosophes ont développé différentes définitions du terme «connaissance» et ont développé des théories sur les types existants.
Ce type de connaissances n'est pas seulement lié aux objets physiques, mais sert également à capturer ceux qui sont dans l'environnement social ou psychique. L'être humain, de cette manière, observe non seulement la couleur d'une pomme, mais aussi si quelqu'un la mange et si le goût semble agréable ou non..
Cependant, les connaissances sensibles sont considérées comme peu fiables par de nombreuses écoles philosophiques. Pour commencer, les sens ont une portée limitée et, de plus, les perceptions n'atteignent pas tout le monde de la même manière. Le rouge de la pomme précédemment nommée peut être considéré comme sombre par certains et plus clair par d'autres.
L'être humain acquiert la connaissance sensible par ses sens. Ils obtiennent d'abord des informations lorsque des objets sont perçus, puis le cerveau interprète ce qui est capturé. La mémoire joue également un rôle important dans ce processus, car elle récupère les connaissances antérieures pour identifier facilement ce qui a été perçu.
Grâce aux sens, les êtres humains peuvent se rapporter directement à la réalité qui les entoure. L'ensemble des objets qu'il perçoit s'appelle l'expérience, qui, à son tour, offre des outils pour interpréter ce qui est capturé par les sens..
Ce sont les sens qui permettent à l'être humain de saisir la réalité empirique, c'est-à-dire le monde qui l'entoure. Ces sens sont créés par divers organes externes chargés de capturer la réalité, comme les yeux, et qui envoient les informations au cerveau pour qu'il les interprète..
Les connaissances sensibles sont considérées comme totalement appréhendantes. Ce terme, selon le RAE, signifie «de la faculté mentale d'appréhender» et «capable d'appréhender ou de saisir quelque chose».
Les sensations et les perceptions sont deux termes liés à la manière dont les sens collectent des informations externes..
Les sensations ne sont que les réactions aux stimuli que ces sens reçoivent. C'est une réaction subjective et elle n'est ni élaborée ni interprétée par l'organe qui capte ce stimulus..
Chaque type de stimulus donne lieu à une sensation différente. Chaque objet capturé, de la même manière, peut provoquer des sensations différentes.
En revanche, les sensations ne sont pas toujours les mêmes devant le même objet. Ainsi, les différences biologiques avec le reste des espèces animales font que ces sensations sont différentes. Il peut même y avoir des différences entre les êtres humains, généralement en raison de maladies qui affectent un organe ou simplement en raison de sa détérioration due à la vieillesse..
Les perceptions, en revanche, apparaissent lorsque les sensations sont interprétées, aussi subjectivement.
Il existe des lois générales sur la manière dont les êtres humains interprètent ces sensations pour les transformer en perceptions. Cependant, cela n'empêche pas les facteurs individuels de provoquer des différences entre ce que chaque individu perçoit..
La connaissance sensible se caractérise par ses limites. Le principal facteur à l'origine de cette limitation est qu'elle ne peut être acquise que par les sens, ce qui implique une proximité avec le sujet..
De plus, nos propres organes sensoriels sont limités et de nombreux phénomènes ne sont pas appréhendés par eux. Un exemple est l'échographie, que les humains ne peuvent pas capter.
Cependant, il se distingue par sa variété, notamment compte tenu des différents organes sensoriels présents chez les animaux..
Les experts divisent les connaissances sensibles en trois phases différentes. Le premier est la physique, qui inclut l'objet lui-même. Ensuite, il y a le physiologique, dans lequel les informations recueillies par les sens atteignent le système nerveux central.
Enfin, il y a la phase psychologique. En cela, l'information devient consciente pour l'individu.
La connaissance sensible se caractérise également par son manque de confiance. Ce qui est perçu par les sens ne peut pas être vérifié par la science et, de plus, chaque personne perçoit différemment la réalité extérieure.
En revanche, c'est un type de connaissance qualitative. Cela signifie que les informations reçues ne couvrent que les caractéristiques physiques de l'objet perçu..
Enfin, le courant philosophique du rationalisme a toujours montré son refus de voir la connaissance se saisir par les sens. Pour ces penseurs, ce que les sens reçoivent ne sont que des perceptions et il leur est facile de nous tromper. Les rationalistes affirment que seule la raison peut conduire à la connaissance.
Parmi les tromperies possibles qui peuvent provenir des sens humains, se détachent les soi-disant illusions perceptives. Pour commencer, ces perceptions sont différentes d'une personne à l'autre et leur interprétation est affectée par plusieurs facteurs..
Le premier de ces facteurs est les goûts et les intérêts de l'individu. De plus, les connaissances préalables que l'on possède influence également. Enfin, les habitudes de chaque personne déterminent une partie de cette interprétation. Le sens le plus souvent affecté par ces illusions perceptives est celui de la vue..
Pour toutes ces raisons, l'interprétation de ce qui est capté par nos sens peut facilement être erronée..
Le premier type de connaissance sensible est externe. Dans ce cas, les organes sensoriels capturent les formes qui existent autour de la personne.
La connaissance sensible interne, en revanche, dépend de la manière dont la personne capte la réalité physique qui l'entoure. Pour ce faire, il met en jeu des éléments tels que la mémoire, le bon sens ou l'imagination.
Dans ce dernier type, il y a aussi d'autres sens qui ont à voir avec le corps de la personne. Parmi eux se trouve le sens kinesthésique, qui informe sur le mouvement et le sens de l'équilibre..
1- Les sens de la vue et du goût nous disent que le citron est jaune et a une saveur acide.
2- Le sens du goût prévient que la nourriture est trop salée.
3- L'odeur nous permet de sentir les fleurs.
4- Le sens du toucher distingue la rugosité de certaines feuilles d'arbres.
5- L'oreille nous permet d'écouter de la musique ...
6- La vue distingue l'éclairage excessif d'une pièce et envoie des informations pour que l'on se sente agacé.
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