Les troubles mentaux organiques, Aussi appelés syndromes cérébraux organiques, ils consistent en une fonction cognitive altérée qui a des causes organiques ou physiologiques. Autrement dit, la personne a une affectation physique qui cause des dommages à son fonctionnement mental.
Ce concept est pratiquement en désuétude et ses origines remontent à la psychiatrie. Son objectif était de faire la distinction entre les troubles psychiatriques qui résultent d'un problème mental (que l'on appelait «fonctionnels»), de ceux qui apparaissent dus à des causes physiques (considérés comme «organiques»)..
Le trouble mental organique a été fréquemment diagnostiqué chez les personnes âgées, car il est plus probable à ce stade de la vie. Ajoutant à cela qu'avant il n'y avait pas de diagnostic de démence, mais elle était considérée comme faisant partie du vieillissement normal.
Actuellement, avec les progrès scientifiques du cerveau, ces limites ne sont pas si claires. Et c'est cela, de nombreux auteurs postulent que toute affectation mentale se reflète d'une manière ou d'une autre dans notre cerveau, et, par conséquent, dans notre comportement..
Ainsi, des conditions telles que la dépression, l'anxiété, la schizophrénie, l'autisme ou la maladie d'Alzheimer pourraient avoir leurs propres manifestations dans le cerveau. Cependant, dans de nombreuses pathologies, on ne sait pas encore si le dysfonctionnement cérébral est une cause ou une conséquence de la maladie elle-même. On ne sait pas non plus avec certitude quelles sont les implications cérébrales communes de chaque trouble mental et si elles se répètent chez toutes les personnes..
Avec cette explication, vous pouvez vous faire une idée de la difficulté aujourd'hui de distinguer un trouble psychologique par son origine..
Pour cette raison, la définition du trouble mental organique a subi certaines modifications de clarification. Aujourd'hui, il est davantage associé aux conséquences de maladies médicales, de lésions cérébrales observables telles qu'un accident vasculaire cérébral ou d'une exposition à des substances qui causent des lésions cérébrales directes..
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Le syndrome cérébral organique est considéré comme un état de détérioration mentale qui est une conséquence de:
À long terme, ils peuvent avoir des effets toxiques sur les fonctions cognitives, endommager les structures cérébrales et leur activité de diverses manières..
Un syndrome cérébral organique aigu peut survenir en cas de surdosage, mais il est temporaire et réversible. Le syndrome de sevrage ou «mono» peut également provoquer des syndromes mentaux organiques aigus.
Tels que les accidents vasculaires cérébraux, les infections cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, l'hypoxie, l'hématome sous-dural, etc..
La surexposition à certaines substances telles que le méthanol, le plomb ou le monoxyde de carbone peut provoquer des lésions cérébrales directes.
Infections qui affectent le système nerveux par l'intrusion de virus et de bactéries que le système immunitaire n'a pas pu vaincre.
Ces micro-organismes provoquent une inflammation des structures cérébrales, connue sous le nom d'encéphalite. Le gonflement s'accompagne de dommages neuronaux dus à une augmentation de la pression intracrânienne.
On peut citer toute infection aiguë ou chronique, en plus de la méningite (infection des méninges, la couche qui recouvre le cerveau), de la septicémie ou de l'intoxication du sang, de la syphilis avancée, de la pneumonie, etc..
Les démences qui commencent par des lésions cérébrales qui se propagent de plus en plus sont chroniques et pratiquement irréversibles. C'est pourquoi on les appelle des maladies neurodégénératives. Cependant, avec un traitement approprié, son développement peut être considérablement retardé..
Parmi les démences, on trouve la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington, la démence vasculaire causée par certaines affections cérébrovasculaires, etc..
Tous ont en commun des blessures claires ou des dommages observables au tissu cérébral.
Il s'agit de lésions cérébrales causées par un impact externe qui affectent n'importe quelle partie du crâne, et donc le cerveau. Ces dommages se manifestent clairement dans les capacités cognitives, la personnalité et les aspects affectifs et émotionnels du patient..
Traditionnellement considérées comme des maladies «physiques» ou «organiques», elles désignent des pathologies telles que des troubles métaboliques (foie, reins, maladies thyroïdiennes, anémie, carences en vitamines telles que B12 et thiamine, hypoglycémie ...).
On peut en citer d'autres comme les néoplasmes ou complications dus au cancer, les troubles endocriniens, la fièvre, l'hypothermie, la déshydratation, les troubles cardiopulmonaires, les migraines, etc..
Telles que l'épilepsie, les tumeurs cérébrales, les maladies démyélinisantes telles que la sclérose en plaques, etc..
Cela se produit parce que lorsque nos sens ne sont pas stimulés, le cerveau se réorganise de telle sorte que les synapses dédiées à ces sens sont perdues..
En revanche, le manque de sommeil et de repos pendant de longues périodes provoque, à long terme, des lésions cérébrales.
Il est important de ne pas commettre l'erreur de traiter la dépression ou l'anxiété résultant de préoccupations concernant une maladie physique grave en tant que trouble mental organique. Ce sont des concepts différents.
En premier lieu, le trouble mental organique produit principalement des altérations des capacités cognitives telles que le raisonnement, l'attention et la mémoire.
D'autre part, cette affectation est causée par des facteurs organiques, c'est-à-dire un dysfonctionnement du corps. D'un autre côté, le développement de la dépression serait le résultat d'inquiétudes et d'interprétations subjectives sur une maladie physique, la considérant comme l'objet de notre inconfort..
Il peut être divisé en deux groupes selon sa durée:
Qui est également défini comme un syndrome confusionnel aigu ou un délire. Elle se caractérise par des altérations cognitives qui apparaissent rapidement, en quelques heures ou quelques jours, sont réversibles et transitoires. S'il survient très soudainement, il s'agit probablement d'une maladie cérébrovasculaire.
Plus spécifiquement, il se manifeste par un manque de capacité à maintenir ou contrôler l'attention, une pensée désorganisée et l'existence d'une maladie médicale ou neurologique sous-jacente (DSM-IV). Il se distingue également par la présentation des fluctuations de son statut au cours de la même journée.
Les patients atteints de ce syndrome présenteront une attention détournée vers des stimuli non pertinents, une parole incohérente, une mémoire altérée, un manque d'orientation, une confusion, des troubles de la perception (tels que des hallucinations), etc..
Dans ce cas, pratiquement toutes les maladies graves peuvent le déclencher: infections, troubles endocriniens, problèmes cardiaques, détérioration neurologique, néoplasmes, médicaments, consommation de drogues, sevrage, troubles métaboliques, etc..
Ces patients guérissent généralement en quelques jours ou semaines. Le rétablissement dépend du niveau de gravité et des causes qui l'ont produit. Si la personne avait un certain type de déficience cognitive auparavant, le rétablissement n'est probablement pas complet (Hospital Universitario Central de Asturias, 2016).
Dans ce cas, les conditions qui restent stables à long terme sont incluses. Autrement dit, ceux qui ont causé des dommages permanents au fonctionnement cognitif.
L'exemple typique de ce sous-type est la démence. Bien que l'on retrouve également une dépendance chronique aux drogues, à l'alcool ou à certains médicaments (comme les benzodiazépines).
Il y a des auteurs qui établissent une troisième catégorie pour l'encéphalopathie, car elle consiste en une manifestation intermédiaire entre les deux extrêmes. Au départ, cette condition présente des fluctuations et semble même se résorber, mais elle est souvent progressive et persistante..
Les symptômes varient considérablement selon la cause du trouble mental organique. Par exemple, les symptômes d'un cas d'alcoolisme chronique en état de sevrage (appelé delirium tremens) ne sont pas les mêmes que ceux d'un accident vasculaire cérébral..
Le premier montrera des formes hyperactives de trouble mental organique telles que l'activation du système sympathique (tachycardies, transpiration, hypertension artérielle, dilatation pupillaire…). Alors que, dans le second, la personne réagira à peine aux stimuli, sera confuse et présentera un discours incohérent.
Ainsi, il existe des conditions dans lesquelles les patients présenteront plus de symptômes «hyperactifs» (agitation psychomotrice, plus grande vigilance) et d'autres dans lesquels ils sont plus «hypoactifs» (absence de réponses, faible niveau de conscience)..
Le premier est associé à la privation de drogue et de drogue, tandis que le second est plus typique chez les personnes âgées. Cependant, le moyen le plus courant est que les deux types de symptômes fluctuent. Surtout dans les troubles mentaux organiques aigus.
Les symptômes les plus généraux et les plus typiques du trouble mental organique sont:
- Agitation
- Confusion
- Niveau de conscience réduit
- Problèmes de jugement et de raisonnement
- Certains troubles du fonctionnement cognitif, à court terme (comme le délire) ou à long terme (comme la démence). Dans cette catégorie, nous encadrons les problèmes d'attention, de mémoire, de perception, de fonctions exécutives, etc..
- Altérations des cycles veille-sommeil (ceci principalement dans les sous-types aigus).
Il commence généralement par examiner les symptômes du patient, ses antécédents médicaux, ainsi que le témoignage de sa famille ou de ses compagnons. Les tests effectués sont essentiellement des scintigraphies cérébrales telles que:
- Tomographie axiale calculée (TDM): grâce aux rayons X, des images du crâne et du cerveau sont créées en trois dimensions.
- Imagerie par résonance magnétique (IRM): Cette technique utilise des champs magnétiques pour créer des images du cerveau. Plus précisément, observez quelles zones sont actives ou qui sont endommagées par leur niveau d'oxygène ou leur consommation de glucose. Cette technique est largement utilisée pour sa bonne résolution spatiale, qui se traduit par des images détaillées du cerveau..
- Tomographie par émission de positrons (TEP): ce scanner détecte le métabolisme cérébral par l'injection de substances radioactives à très courte durée de vie.
- Électroencéphalogramme (EEG): Cette technique est utile pour détecter les problèmes d'activité électrique du cerveau.
De toute évidence, le traitement dépend de la cause exacte sous-jacente au trouble mental organique. Certaines conditions plus douces ne nécessitent que du repos et des médicaments, comme la fièvre, le manque de repos ou la malnutrition. Il est essentiel de s'assurer que le patient reçoit un niveau adéquat de nutriments et de liquides.
Concernant les médicaments, des médicaments seront utilisés pour soulager la douleur, des antibiotiques pour les infections, des anticonvulsivants pour l'épilepsie, etc..
Parfois, la consommation de médicaments (il peut s'agir d'effets secondaires) ou d'autres médicaments sont à l'origine du trouble mental organique. Dans ce cas, ils doivent se retirer. Si les médicaments sont indispensables pour traiter une autre affection, il sera préférable de les remplacer par d'autres avec un mécanisme d'action similaire ne présentant pas ces effets secondaires.
Si cela est dû à un trouble respiratoire, le patient aura besoin d'un supplément d'oxygène. Dans d'autres cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire, comme chez les patients atteints de tumeurs cérébrales.
Cependant, les maladies neurodégénératives telles que les démences nécessitent un autre type de traitement. Normalement, une approche neuropsychologique est utilisée, développant ce que l'on appelle la stimulation cognitive, pour ralentir la progression de la maladie.
Pour cela, des activités personnalisées seront réalisées pour chaque cas afin de former les capacités cognitives les plus vulnérables. C'est ainsi que sont travaillés l'attention, la mémoire, les compétences psychomotrices, l'orientation visuospatiale, les fonctions exécutives, les activités de la vie quotidienne, etc..
Le traitement généralement efficace est multidisciplinaire, y compris la thérapie physique pour améliorer le tonus musculaire, la posture et la perte de force; et l'ergothérapie, qui aidera la personne à mener une vie indépendante et épanouissante.
Si des déficits sensoriels se sont produits, essayez de maintenir le degré maximal de fonctionnalité en utilisant des stratégies compensatoires. Par exemple: lunettes, prothèses auditives, lui apprendre de nouvelles méthodes de communication, etc..
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